« La science comme l’art progresse par une forme d’étonnement, de retour à l’innocence, par l’abandon d’une forme d’habituation : à la suite de cet abandon, ce qui nous parait familier devient merveilleux ou étrange : à ce moment-là, on essaie de l’aborder comme si c’était la première fois. » Jean-Claude Ameisen
L’art est générateur d’émotions et de réflexions sur la vie et tout ce qui la prolonge, dont la recherche scientifique ! Serait-ce une boucle ? Viscéralement artiste et littéraire, j’ai tenté de lever un jour un tabou qui freinait ma quête : passer de l’autre côté du miroir, celui scientifique, que j’imaginais alors aseptisé et rugueux ! Et c’est en lisant, en relisant même plusieurs fois, difficilement mais avec délectation, « La relativité » d’Einstein que j’ai compris combien le génie créateur insufflé par le scientifique chercheur, guidé par son intuition et son extrême rigueur, semble peu à peu lever le voile sur l’ improbable qui devient alors par anticipation, notre réalité… cette « poïesis » nous est commune !
Catherine Rujia Delvigne
Blogue Art et recherche 