Promouvoir la création pour un mieux-être et amasser des fonds pour la recherche!
Le tout précédé d’un cocktail bénéfice le 30 septembre prochain; les artistes exposeront leurs oeuvres et un encan silencieux sera organisé.
Depuis près de 35 ans, la prévention, le dépistage, l’application des différents traitements chirurgicaux et médicaux ainsi que l’enseignement sont des missions importantes du Centre des Maladies du sein Deschênes-Fabia (CMS) de l’Hôpital du Saint-Sacrement. La recherche, autre aspect moins connu, est par ailleurs une mission tout aussi incontournable.
La recherche : un aspect fondamental
Il serait en effet inconcevable en 2010 de traiter plus de 800 nouveaux cas de cancer du sein par année, de soumettre des centaines de femmes à divers traitements de chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie, et ce, sans s’assurer que des progrès soient faits pour lutter toujours plus efficacement contre cette maladie.
La recherche peut prendre différentes formes et toucher un large éventail de domaines comme la recherche clinique orientée vers l’évaluation de thérapies novatrices, l’épidémiologie, la génétique, la prévention, le dépistage ou, encore, des domaines plus fondamentaux en pathologie et en biologie moléculaire.
La recherche : pour l’excellence des soins
Collaborer à cette cause c’est permettre à l’équipe du CMS de continuer à être des leaders et partenaires internationaux significatifs en recherche en cancer du sein. C’est aussi les aider à remplir leur mission toujours plus adéquatement et faire ainsi une différence pour les patientes en leur permettant d’offrir à ces dernières tout le soutien nécessaire, et ce, tout au long de leurs démarches.
1. Lorsque nous naissons à la lumière, les Autres nous attendent.
Ils tendent les bras, et nous hurlons de peur et de douleur
sous l’oxygène et les forceps. Ils sont les évidences premières.
2. Ils seront d’abord touchers, odeurs et bruits distincts de chantonnements.
Puis la chair tiède et conique d’une Autre nous comblera.
Un liquide chaud, sucré. Et nous conserverons le goût du sein des Autres.
3. Les Autres ont des membres, des bras et des jambes.
Ils passent, s’approchent, se retirent. Ce sont des ombres encore.
Ils nous tournent et retournent, nous langent.
4. Comme la lumière s’accroît, comme cède l’ombre,
nous devinons les triangles et les cerceaux des visages,
puis les rideaux que tissent les cheveux devant ces orifices qui brillent, les yeux.
5. Les Autres émettent des sons, dont certains effraient.
Nous craignons leur présence, mais la souhaitons aussi,
car ils dispensent ce liquide tiède qui apporte l’apaisement.
Nous craignons leur absence.
Alain Gagnon
alain.gagnon28@videotron.ca
Blogue : Le Chat Qui Louche : http://maykan.wordpress.com
C’est dans la disponibilité et l’ouverture que l’émotion amène la question.
http://www.universcience.tv/media/1502/art-et-science—un-beau-mariage–.html
Art et science : un beau mariage
Avec Anne-Marie Duguet, professeur à l’université Paris 1, directrice du laboratoire Les Arts et Médias, et Jean Claude Ameisen, président du comité d’éthique de l’Inserm et professeur d’immunologie à l’université Paris 7.
Jean Claude Ameisen a écrit le livre : Quand l’art rencontre la science.
« La science comme l’art progresse par une forme d’étonnement, de retour à l’innocence, par l’abandon d’une forme d’habituation : à la suite de cet abandon, ce qui nous parait familier devient merveilleux ou étrange : à ce moment-là, on essaie de l’aborder comme si c’était la première fois. » Jean-Claude Ameisen
L’art est générateur d’émotions et de réflexions sur la vie et tout ce qui la prolonge, dont la recherche scientifique ! Serait-ce une boucle ? Viscéralement artiste et littéraire, j’ai tenté de lever un jour un tabou qui freinait ma quête : passer de l’autre côté du miroir, celui scientifique, que j’imaginais alors aseptisé et rugueux ! Et c’est en lisant, en relisant même plusieurs fois, difficilement mais avec délectation, « La relativité » d’Einstein que j’ai compris combien le génie créateur insufflé par le scientifique chercheur, guidé par son intuition et son extrême rigueur, semble peu à peu lever le voile sur l’ improbable qui devient alors par anticipation, notre réalité… cette « poïesis » nous est commune !
Catherine Rujia Delvigne
Une hypothèse esquissée durant mes études universitaires m’est revenue à l’esprit après une période de maladie. J’avais à cœur alors de démontrer l’importance de la créativité humaine, son pouvoir universel, son caractère inexploité. Les années ont passé et j’ai toujours cette conviction : ce pouvoir est en nous, les enfants l’ont naturellement et il ne tient qu’à nous de le cultiver, de ne pas le perdre au cours de notre vie.
Il serait limitatif de croire que la créativité ne se manifeste que dans le champ artistique. Elle traverse au contraire les gestes du quotidien, se nourrit de hasards, excelle dans l’interprétation, ouvre la porte à d’autres applications. Les limites s’effacent comme par magie quand on se permet d’être créatif!
Les chercheurs se penchent aujourd’hui sur le monde de l’intuition, sur cette capacité qu’ont certaines personnes de voir au-delà des choses, de pressentir, de tisser des liens qui échappent au domaine du sensible. Les traducteurs parlent de sous-texte, les psychologues d’insight, les comédiens de présence au monde, les gourous d’ouverture à l’universel… au fond ne s’agit-il pas chaque fois d’une forme de créativité?
À partir d’une idée, le chercheur élabore une démarche d’exploration et de vérification d’hypothèses non sans offrir son flanc au hasard qui le propulse parfois dans un registre insoupçonné où surgissent d’autres idées nouvellement porteuses… d’intuitions et de création. Pasteur, Einstein, Darwin sont passés par là.
J’aimerais consacrer ce blogue à l’idée que l’art et la création peuvent servir, nourrir, appuyer la recherche. L’Art ouvre au mieux-être, à l’expression des émotions. L’art est une démarche de libération. Libération du corps, libération de l’esprit. L’un ne va pas sans l’autre…
Quand le créateur explore, le chercheur trouve.
Diane Bussières
Avec la collaboration de Karen Dorion-Coupal
Vous avez des idées, des témoignages, des intuitions à partager au sujet de l’art ou de la recherche?
Ces pages vous attendent. Comme lecteurs ou rédacteurs.
Dans notre société, le cancer du sein touche une femme sur neuf
Chacun de nous se sent interpellé à travers la maladie.
La recherche demeure un élément-clé dans la solution et qui dit recherche dit besoin. Un groupe a décidé de se mobiliser pour lutter contre le cancer et d’apporter par l’art, une contribution monétaire pour permettre de faire un pas de plus dans la bonne direction.
Renseignements : http://www.artetrecherche.com
Pour devenir partenaire de l’événement : Document PDF
Votre contribution fera une différence!
DB
Blogue Art et recherche 